Quand l’épée retrouve la cape: Michel Olivier, maître d’armes et champion de France d’escrime artistique, avec sa fille Claire ferraillent en costume dans le cadre d’un spectacle à Neuilly-sur-Seine.
(Photo O. RAVOIRE)

Articles de presse


L'escrime revient sur le pré
En cette fin de siècle, l’escrime artistique, qui permet de retrouver les vrais gestes des duels, mais aussi leurs armes et leurs décors, ne manque pas d’adeptes.

Epée à deux mains ? Hache ? Rapière ? Bâton ? Epée? Fléau d’armes? Dague? Fleuret? Sabre? Vous trouverez tout cela dans l’escrime artistique. Et beaucoup d’autres choses, vu que les combats se font en costumes d’époque et sur un pré où, à la différence de l’escrime sportive , l’affrontement peut prendre des allures tournantes.

Si, comme beaucoup, vous vous essayez à l’escrime pour retrouver quelques images enchanteresse d’un film de cape et d’épée, vous vous trouverez moins dépaysé en artistique qu’en escrime sportive. D’ailleurs, l’artistique s’appelle aussi escrimes ancienne ou escrime de spectacle. A la différence du patinage ou de la natation, la branche artistique de l’escrime ne consiste donc pas à effectuer de jolis pas de danse, fer en main, mais bien à retrouver l’allure générale de l’origine de l’escrime : le duel.

Seule l’escrime sportive se constituait autour d’une codification opérée vers le XIX. siècle (piste rectiligne, armes mouchetées,. masque, plastron, évolutions techniques). Rejetée dans l’ombre, vivotait une escrime ancienne, qui se refusait aux conventions innovantes et restait fidèle à des surfaces plus proches, de par leur dessin, du bon vieux pré où se vidaient les querelles des mousquetaires.

Cette tradition se mourait à petit feu quand, il y a huit ans, Serge Aubailly, tout nouveau responsable de la commission de la vie fédérale de la Fédération française d’escrime, sentit l’opportunité de développer l’escrime ancienne et parvint à s’associer des maîtres d’armes comme Claude CarIiez. D’ancienne, cette escrime devint artistique, parce que « ce nom, plus proche de la réalité, ne pouvait pas être confondu avec celle de l’époque féodale. Au cours de ce siècle, le monde du spectacle fut le vrai conservatoire des pratiques d’antan. Raconter Pardaillan, Fracasse, le bossu, d’Artagnan, c’était mettre en scène des duels. Et des gens comme Claude et Michel Carliez, François Rostin et Michel Olivier furent au centre de ce mouvement. L’artistique une fois mise en place, des fédérations autonomes se sont ralliées, qui regroupaient au sein de la Fédération européenne de combat historique les clubs d’une autre discipline les combats féodaux.

À Beaucaire, en compagnie de Philippe Riboud, Aubailly assista à un spectacle de batailles rangées où l’on prônait le combat instinctif dans lequel « les blessés faisaient partie du système ». Cette conception assez roborative n’était, pas, celle de l’artistique, escrime sans protections dans laquelle toute attaque doit êtes signalée, téléphonée à l’adversaire. «Sans quoi, dit Carliez, celui-ci se retrouverait avec trente centimètres de fer dans le corps. ». Claude Carliez mit tout en place : matériel, stage, manuels d’éducation à l’escrime artistique dans la formation des maîtres d’armes. On commença à répertorier les clubs et on s’aperçut que la discipline réunissait «des dizaines de milliers » de pratiquants.


Sophie Marceau digne fille de D’Artagnan

L’artistique dote les clubs d’escrime qui la pratiquent d’une belle arme promotionnelle. « C’est un beau faire-valoir. Le club d’Orléans est présent aux fêtes de Joanne d’Arc. Dans des régions de châteaux, des opérations sont montées, ainsi pour la sortie d’un film, comme le Masque de Zorro ou la Fille de D’Artagnan. » Le club des Lames sur Seine réalise plein de spectacles, à l’occasion du bicentenaire de Casanova, à Venise, des téléthons, de reconstitutions historiques, de castings de films...

L’artistique ajoute aux techniques historiques une escrime « intemporelle et fantastique » où la conception du décor, du costume, des effets spéciaux, laisse libre cours à l’imagination, duels au laser type Guerre des étoiles compris. Cette escrime sera incluse au programme des prochains mondiaux de Paris, en août.

L’enseignement est assuré par l’Académie d’armes de France, que préside, comme il se doit, Claude Carliez. Ce sont des gens comme lui, qui, par le biais de l’opéra, du théâtre, du cinéma ont garanti la survie de l’escrime ancienne. « Au théâtre, raconte Carliez, les acteurs doivent répéter la phrase d’armes sans temps mort~ jusqu’à ce que les automatismes s’installent». Les résultats dépendent aussi quelque peu de l’acteur. Jean Marais, athlète naturel, sans s’intéresser au sport, effectuait les exercices nécessaires à son art, nageait, pratiquait l’équitation, fréquentait la salle d’armes. « C’était un physique exceptionnel. musclé sans musculation, puissant, avec des bras solides sans s’exercer. Ça le rendait très crédible dans les quinze films de cape et d’épée ou policiers dans lesquels il apparut. Qu’il joue le Masque de fer, Cagliostro, Fantômas, Stanislas agent secret, l’Honorable correspondant ou Train d’enfer, il était très à son aise. Belmondo était également égal à sa réputation. il n’a fait que deux films en costume, Cartouche et les Mariés de l’an il, mais il apportait beaucoup physiquement. Marais et Belmondo prenaient des risques. Quand l’assurance d’un film refusait certains risques, Belmondo les prenait sur lui : il prenait une assurance personnelle et y allait. »

Sophie Marceau, quand elle interpréta La fille de D’Artagnan se montra, dit encore Carliez, « énormément appliquée et décidée. Après les cinq semaines d’entraînement prévues, elle a voulu une sixième semaine. Or c’était des séances qui duraient de deux heures ~t demie à trois heures par jour. A la fin, quand elle ferraillait, vous l’auriez habillée en homme, vue de dos, vous n’auriez pas vu de différence. Pourtant, au départ, ce n’est pas une fille très physique. Elle est, je crois, une bonne nageuse, mais ça ne veut rien dire. »

La déception de Carliez, c’est Philippe Noiret, qui, d’Artagnan devenu vieux, mettait fin à la leçon après un quart d’heure, avec un « Ça suffit comme ça. » Le résultat, tous les spectateurs l’ont vu : dans le film, Noiret était aussi crédible, fer en main, qu’une pastèque trop mûre.


Eric Lamy - L'Équipe - 26 avril 2000

Joël Saint Mézard et Thibaud Monteiro de l’Amicale tarbaise remporte le titre des champions de France, en catégorie B, avec son duo Renaissance sur la place Royale.
« Une conversation entre fer et bâton »
Le président du jury, Denis Llorca, metteur en scène, était subjugué par le spectacle offert lors des championnats internationaux de France d’escrime artistique.

Du grand spectacle! Certes, une compétition, mais avant tout du grand spectacle. Ces championnats internationaux de France d’escrime artistique ont véritablement séduit. Tant l’adjoint au maire, Gérard Rachet, que l’ensemble du jury, qui a vraisemblablement eu du mal à départager les numéros présentés par la vingtaine de troupes, duos et solos participants.

Gentilshommes et gentes damoiselles se sont prêtés au jeu du spectacle théâtral pas toujours évident pour des escrimeurs. Avec des mises en scènes originales et des combats impressionnants, c’est le temps des duels, des règlements de compte, des batailles et des jalousies qui est apparu sur scène. Alors, même si parfois le poignet tremblait sous l’effet du trac pour certains, tous ont fait preuve d’une grande courtoisie, parfois teintée d’humour, les uns envers les autres.

Une ambiance conviviale où chacun échange, non pas son adresse, mais quelques passes d’armes, histoire d’en découdre avec un coquin. Toutes les époques ont été représentées, durant un laps de temps d’au moins deux minutes et quinze secondes, en musique ou agrémenté d’un texte, mais toujours en rythme. C’est de cela aussi que les notes dépendent.

Les barbichettes et catogans à la d’Artagnan étaient de circonstance les costumes allaient de la cuirasse intégrale au kilt en passant par les collants et culottes à froufrous. Bref, tous les éléments étaient rassemblés pour en mettre plein la vue, en finesse ou de manière plus barbare selon les époques travaillées.

A l’issue de ces championnats, Denis Llorca, président du jury, témoignait du plaisir qu’il a pris à participer à cette compétition: « Une conversation entre fer et bâton », a-t-il dit aux participants.

La société d’escrime de Vichy et son « duelisima » : championne de France en catégorie C

Palmarès

-Catégorie B en duo, champions de France: l’Amicale tarbaise ; 2. Les gentilshommes de la Brette ; 3. Les bretteurs de la Seine.

-Catégorie C en duo, champions de France: la Société d’escrime de Vichy ; 2. Les Lames sur Seine ; 3. Excalibur Fédération.

-Catégorie troupe, champions de France: Scaramouche ; 2. L’Amicale tarbaise ; 3. L’académie d’armes du Portugal.

-Catégorie solo, championne de France : la Société d’escrime de Vichy; 2. Excalibur Fédération; 3. Les Lames sur Seine.

-Catégorie A, seule à concourir dans sa catégorie : prix d’honneur pour Excalibur.

Vittel, septembre 1998

L'art de combattre à cheval

Au centre équestre de Baloc, quelques bretteurs ferraillent au pas cadencé des chevaux. Le temps d'un stage, ces adeptes de l'escrime artistique ont déserté leur salle d'armes pour la prairie du vaste domaine. Ils sont douze au total. Pour la plupart, issus de l'Amicale tarbaise d'escrime, une pépinière de champions.

Ils croisent le fer, encadrés par des maîtres d'armes dans cette discipline: Michel Olivier, venu de Paris, secrétaire adjoint de l'académie d'armes de France, couronné champion du monde en 2001; le Tarbais Joël Saint-Mézard, deux fois champion de France et président de l'association Baloc art et sports équestres. Egalement présent, Thibaut Monteiro, prévôt fédéral.

C'est Martine Dinguirard, maître d'équitation, qui accueille cette escouade de duellistes. Elle conseille, dirige et prépare ces cavaliers pour mettre en scène des combats à cheval.

LES GESTES D'ECOLE

« Ce stage est l'aboutissement d'une idée commune avec Joël Saint-Mézard. On a la même approche de l'enseignement. Il y a énormément de points communs entre l'escrime et l'équitation, deux arts qui ne se découvrent pas tout seuls. Ils se transmettent par un maître. Deux disciplines qui ont une touche artistique », explique-t-elle.

Cette cavalière s'est déjà illustrée dans Equestria et rappelle que cette préparation necessite énormément de travail: « Le geste, pour être efficace, doit être beau. On a des chevaux dressés à tous les gestes d'école: le piaffé, le passage, le pas espagnol, les pirouettes...

Pour réaliser des figures à la technique aboutie, Martine Dinguirard « se ressource en voyageant à l'étranger. Il y a deux pôles d'équitation: l'Allemagne pour sa rigueur et sa force, l'Espagne et le Portugal pour leur maestria et leur fantaisie latine », estime-t- elle.

Pour l'heure, l'objectif du stage est d'organiser des spectacles: « On veut traduire une émotion avec le cheval et l'épée. Mais l'émotion que l'on vit ne passe pas toujours par la technique, la musique doit aussi traduire ce que l'on ressent », ajoute l'écuyère. « Techniquement, en escrime et en équitation, on est capable de réaliser l'ensemble des figures. Le plus dur, c'est d'arriver à former des couples. Les cavaliers ne fonctionnent pas avec tous les chevaux ». La recherche d'une harmonie est un combat permanent.

Josiane BATTOUE, la Dépêche du Midi, 10 août 2001

Le président de l'Amicale tarbaise d'escrime (ATE) participe au stage

« Tous les gamins qui nous voient, s'inscrivent »

Sur l'herbe tendre du domaine de Baloc, Hervé Saint-Mézard fait cliqueter sa rapière- une redoutable lame que les maîtres d'armes italiens maniaient au XVIe siècle.

Le jeune président de l'Amicale tarbaise d'escrime participe au stage organisé conjointement par la section artistique de l'ATE et le centre équestre, dont « l'objectif est de préparer des spectacles alliant la maîtrise du cheval et des armes ». Une session d'une semaine qui permet de confronter les différents enseignements.

Professeur d'histoire -géo au lycée de Vic, il est arrivé à l'escrime parce que son frère en faisait (lire ci-contre): « J'avais besoin d'un sport de compétition de combat. J'ai trouvé là-dedans un bon moyen de m'épanouir. Le côté puriste, la recherche du contexte historique et des costumes m'intéressent », nous confie-t-il en montrant les trous et les quillons de son instrument, destinés à émousser la lame ou à bloquer l'arme de son adversaire.

Au centre équestre, les matinées sont consacrées à l'escrime à pied. L'après-midi ont lieu les exercices à cheval, sous la houlette de Martine Dinguirard. « Il est tenu avec une seule rêne, on tend un bâton, on fait des moulinets. Mais au galop, on évalue moins bien les distances, il ne faut pas que le cheval s'écarte », ajoute Hervé Saint- Mézard.

La section d'escrime artistique de l'ATE vient de se produire à Equestria dans « H comme hussard » ainsi qu'à Foix, pour « Il était une fois l'Ariège ». « Nous avons aussi monté le spectacle « Mauvezin Bigorre. On intervient de manière ponctuelle dans des châteaux du madiranais ou du bordelais. De plus, on a participé au spectacle de Thermes-d'Armagnac », détaille l'escrimeur- cavalier.

COMPLICITE AVEC LE PARTENAIRE

Le combat à cheval est une discipline très difficile, « Martine ne nous laisse pas sortir si on ne maîtrise pas l'animal. Un homme sur sa monture, l'autre à terre, c'est plus facile que l'affrontement de deux cavaliers », résume-t-il.

Les Tarbais se préparent pour le festival de cape et d'épée de Grenoble. Une manifestation regroupant les meilleures troupes de France. Pour des avant-premières comme « Le Pacte des loups », les escrimeurs s'entraînent dans la salle d'armes. Un exercice qui nécessite « une énorme complicité avec le partenaire avec qui l'on combat. On fait confiance à l'autre, c'est la base de l'escrime artistique », termine Hervé Saint- Mézard qui tient à souligner: « On est licenciés à la Fédération française d'escrime. Tous les gamins qui nous voient en spectacle viennent s'inscrire ». Et de souligner les valeurs véhiculées par cette discipline qui donne une image d'efficacité, de tradition et de noblesse, « dans le sens du respect de l'adversaire ».

Josiane BATTOUE.

Les champions ont rêvé de Zorro et de d'Artagnan

Maître d'armes en escrime artistique à l'ATE, Joël Saint- Mézard, le frère du président, a été champion de France en 1996 et en 1998: « Nous travaillons sur des aspects techniques. On repart sur des bases de fondamentaux, il faut retrouver la technique et la pureté des gestes », rappelle-t-il.

Une complicité s'est nouée entre lui et maître Olivier, couronné champion du monde en 2001. Ce dernier se souvient qu'ils se sont connus dans des villes d'eau « au championnat de France de Vichy, en 1996, et en 1998, à Vittel ».

Ce puriste qui est secrétaire adjoint de l'Académie d'armes de France s'inspire de traités très anciens: « L'escrime académique nécessite une rigueur de l'exécution technique. A la Renaissance, les Italiens ont apporté leurs lumières. Avec l'équitation, ces deux arts ont connu leur apogée au XVIIIe siècle ».

Quant à l'escrime artistique, elle est reconnue par la fédération comme un sport à part entière. C'est une spécialisation de maître d'armes, « une carte de visite pour l'escrime ». Et tous deux sont d'accord pour dire que Zorro et d'Artagnan ont éveillé leur passion, quand ils étaient petits!

Où pratiquer?

- Amicale tarbaise d'escrime: discipline sabre.

Siège: gymnase Massey 65000 Tarbes, tél. 05.62.34.15.76; fax 05.62.34.11.56.

Permanences: du lundi au vendredi, de 17 heures à 21 heures, tél. 06.85.79.68.55.

- Centre équestre et Poney- Club de Baloc, route de Maubourguet, à Vic-en- Bigorre, tél. 05.62.96.83.41.


duel devant le chateau de Vaux-leVicomte

En garde !

C'est De Cape et d'Épée que renaissent les spectres d'Edmond Rostand et d'Alexandre Dumas. Mêlant joute verbale et escrime artistique, la compagnie Scène en Vie nous offre un duel (ré)créatif.

Le principe est le suivant : Edmond Rostand est confronté aux affres de la feuille blanche. C'est alors que le fantôme d'Alexandre Dumas en profite pour venir le titiller dans son angoisse littéraire. S'ensuit dès lors une confrontation directe du discours et de l'imaginaire des deux auteurs. Et leurs personnages de prendre vie pour se livrer à des combats d'escrime (presque) dans les règles. La sixième création de la compagnie Scène en vie respecte à la lettre son statut implicite d'association loi 1901. A travers l'expression du spectacle vivant ouvert à tous, il s'agit de dépasser les barrières pouvant limiter la création lambda. Le propos, au gré des manifestations annexes à la pièce elle-même (rencontres avec des maîtres d'arme, initiations, démonstrations), est la réhabilitation du potentiel artistique de l'escrime. "On voulait sortir du cadre purement sportif des compétitions ou encore de sa représentation dans des galas. Ne pas être limité en temps, sortir des critères n'impliquant pas un aspect artistique. Et également montrer les différentes techniques pratiquées à travers les siècles qui font partie de notre histoire".

Avantage Rostand ?

Côté référence cinématographique, les joutes s'orientent plus vers les classiques avec môssieur Jean Marais, dont le genre donne son nom à la pièce, que vers les esthétiques ralentis du Pacte des Loups. Promesse est faite que les performances de nos bretteurs s'accorderont sans fausse note avec un texte issu d'un fantasme littéraire. La rencontre entre le lyrisme forcené de Dumas, ses duels baignant dans le sens de l'honneur aujourd'hui perdu, et la sensibilité non moins lyrique de Rostand ne manque pas de faire travailler l'imagination. L'auteur de Cyrano est saisi ici dans la gestation de son chef-d'oeuvre, écrasé par le poids de sa référence imposée. L'enjeu est de savoir si Rostand saura se détacher de l'influence de ce père littéraire pour s'accomplir, et surtout si leurs tergiversations sont belles et bien synchrones avec l'art de l'épée. Le parallèle est, en tout cas, audacieux et excitant. Reste à savoir si, à l'instar des Monty Python décidant de l'existence de Dieu à l'issue d'un match de catch (Dieu existe par 4 immobilisations et deux cordes à linge), le style de Rostand sera déclaré vainqueur par forfait...

De Cape et d'épée
Les 26 et 27 octobre au Théâtre en Rond, à Sassenage
Réservations au 04 76 27 85 30

Le Petit Bulletin - François Cau  (mar 23 oct 2001)